Coach certifiée HEC Paris (ou comment j’ai trouvé ma légitimité !)

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Coach certifiée HEC Paris (ou comment j’ai trouvé ma légitimité !)

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Tada… Ça y est : je suis coach certifiée HEC Paris !

Je suis tellement heureuse de vous annoncer que j’ai passé avec succès la certification de la formation de Coaching Perfectionnement et Expertise de la prestigieuse école d’HEC Paris.

Un bonheur n’arrive jamais seul, dit le proverbe. La semaine suivante, est paru mon livre « S’ouvrir au Développement Naturel », aux Éditions Guy Trédaniel.

A quelques jours d’intervalle, deux événements majeurs. Coïncidence : j’ai mis 9 mois à écrire le livre, et la formation à HEC a duré 9 mois également.

Deux gestations dans l’année ! J’ai une impression de Premier jour du reste de ma vie. Tout commence ! Enfin, tout continue, puisque je suis déjà sur le chemin depuis quelques années.

Retour sur une formation extraordinaire, avec des intervenants et des compagnons de promo tout aussi extraordinaires. Pourquoi j’ai « fait » HEC ? Qu’est – ce que cela m’apporte d’être certifiée ? Énormément ! Même dans mon mémoire, je n’ai pas pu tout dire ! Et puis humainement, c’était une aventure incroyable.

Mais surtout, avant tout, cela m’a apporté… la légitimité… qui n’est pas – curieusement – venue du diplôme… Allez, je vous raconte !

Je suis hypersensible. Si vous l’êtes aussi, ou si vous en avez autour de vous, vous savez peut-être déjà que le besoin de légitimité est un sujet sensible chez les «hypers ».

J’avais déjà fait une formation en coaching individuel et une formation en coaching d’équipe (chez ORSC), mais je n’étais pas certifiée… allez savoir pourquoi, cela me dérangeait.

Je décide donc de faire une formation en perfectionnement au coaching à HEC Paris pour avoir un diplôme reconnu et, en toute honnêteté, me sentir plus légitime.

Contre toute attente (quoique…), le début du cursus réveille le syndrome de l’imposteur.

Les illégitimes sont partout

En commençant la formation, je ne me sentais pas légitime : les « autres » devaient être, forcément et assurément, plus expérimentés que moi. Je dois avouer que le syndrome de l’imposteur est une vieille connaissance. Le dirigeant est, pourtant, un « animal » que je connais bien, puisque j’en suis ! Depuis cinq ans, je fais partie du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) dans lequel j’ai des fonctions au niveau local (section d’Aix en Provence) et au niveau national. Cela n’a, malgré tout, pas empêché mes « démons » de l’illégitimité de se rappeler à mon bon souvenir lorsque j’ai commencé la formation…

Heureusement, au sein de la promo, nous avons développé un niveau de confiance assez fort, notamment avec certaines personnes, pour oser nous livrer les uns aux autres très librement et en toute simplicité. J’ai pu me rendre compte que j’étais loin d’être la seule à douter, et que même ceux qui semblaient avoir le CV le plus élogieux ne se sentaient pas forcément toujours à leur place. Eh oui, ça arrive aussi aux autres.

J’ai réalisé que nous sommes tous des hommes et des femmes qui cheminent et se questionnent. C’est précisément cela qui nous permet d’avancer : ce faisant, nous nous remettons en question, justement, sans prendre les choses (à commencer par nos compétences) pour acquises de façon immuable.

Prendre conscience du fait que je ne suis pas la seule à me sentir illégitime a été très aidant. Quand, avant de commencer, on m’a dit que je trouverais ma légitimité à HEC, j’avais compris qu’elle viendrait du diplôme. Grâce au cursus, j’ai compris que c’est moi qui me la donnerais… ou pas.

Les atypiques sont partout

On m’avait dit que la formation avait un côté atypique, et, hormis la réputation de l’école, c’est précisément ce qui m’avait incitée à postuler. Je dois dire que je n’ai pas été déçue.

 

Constellations, chamanisme, transe cognitive, communication avec les chevaux, connexion à l’intuition, perception de l’invisible… HEC, c’est plus ce que c’était. C’est bien mieux !!!

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Certains de nos intervenants (tout comme certains élèves) ont des parcours atypiques, et sont en même temps comme des poissons dans l’eau dans le monde de l’entreprise. Aussi, je me suis sentie à ma place au sein de cette promotion et au sein d’HEC, où les émotions, l’intuition, les arts, l’invisible… sont les bienvenus.

Je ne suis peut–être pas si atypique que cela finalement… où alors, pas là où je croyais l’être.

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Les zèbres sont partout… aussi

Dès le premier module, début septembre, comme par hasard, on me parle de HP (haut potentiel), douance, multi–potentiel… Nous avons des « zèbres » dans la promo, qui m’encouragent vivement à explorer ces aspects chez moi.

Encore ! Cela fait plusieurs mois qu’il ne se passe pas une semaine sans que j’en entende parler ! En effet, un peu avant le début de la formation, mon superviseur m’avait suggéré d’accompagner des HPE (Hauts Potentiels Emotionnels) et des hypersensibles. A l’époque je n’y avais pas prêté attention.

Au fur et à mesure des modules, les synchronicités se bousculent : plusieurs participants à la formation, mais aussi des intervenants abordent ce sujet. Cyril Godon (qui aborde le sujet de la douance durant le module sur le coaching existentiel) Gilles Favraud, (qui parle des hauts potentiels émotionnels durant la journée sur les émotions). J’entends parler d’une  vidéo d’Émilie Warnick sur les multi -potentiels dans laquelle je me reconnais parfaitement : cela me donne envie de creuser le sujet. Je comprends ainsi mieux pourquoi j’aime créer des ponts entre les choses et entre les gens, entre les différentes intelligences, et voir des liens là où il n’y en a pas, a priori.

Je vois aussi sous un autre angle la raison pour laquelle j’ai décidé, dans la partie recherche appliquée, de créer un outil de coaching explorant les différents types d’intelligences.

Enfin, j’ai un autre éclairage sur l’hypersensibilité, dont je découvre que les principales caractéristiques sont le syndrome de l’imposteur, le doute, une grande émotivité, l’appétence pour la nouveauté et l’apprentissage, la pensée en arborescence… Tiens, tiens !

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La confrontation aux grands arbres

En parcourant un livre offert par un des membres de la promotion (merci Pierre-Marie), je tombe par hasard, sur cette citation de Brancusi : « Rien ne pousse à l’ombre des grands arbres ». C’est le cadeau dans le cadeau !

Puisque rien ne pousse à l’ombre des grands arbres, si je veux prendre un peu de soleil, je dois faire un pas de côté, me décaler (cela tombe plutôt bien, décalage et coaching étant synonymes à plus d’un égard !).

Dans la formation, je vois certaines personnes comme des grands arbres, et me considère davantage comme une petite pousse. La « petite pousse » que je suis ne se sent pas à sa place dans le module sur le coaching d’organisation, dans lequel on nous dit qu’il est souhaitable de bien connaître le fonctionnement des grandes structures et les différents métiers de l’entreprise.

C’est loin d’être mon cas ! Je n’ai pas dirigé de grandes équipes, je n’ai pas fait mes classes dans des multinationales. Je sors donc un peu déstabilisée par cette journée. A posteriori, je me rends compte que je suis tombée dans un piège qui m’est familier : me comparer, vouloir rentrer dans les cases et aplanir mes aspérités.

Les chênes, majestueux et immuables, m’empêcheront de grandir si je reste dans leur ombre, autrement dit, si je m’y compare ou si je veux les copier. Mais personne ne m’oblige à y rester (à part moi–même) et rien ne me force à devoir faire du coaching d’organisation !

Grâce à cette citation – et surtout grâce à la formation -, je réalise que, si je n’ai pas coché toutes ces cases du parcours entrepreneurial, j’en coche d’autres.

Une autre prise de conscience importante s’opère après un partage entre pairs, où j’évoque mes doutes sur ma légitimité.

Avec bienveillance, un « grand arbre » tente de me l’offrir sur un plateau, arguant des coachings que j’ai faits (et bien faits, selon lui) et des nombreux outils et apports que j’ai partagés dans notre groupe.

Je ne vis pas très bien la séance. Après celle -ci, lors d’une méditation, une phrase me revient : « ce à quoi tu résistes persiste ».

Lesdits chênes auront beau me jurer leurs grands dieux que je suis légitime, cela restera une injonction extérieure à moi que je ne peux faire mienne.

Ma légitimité ne peut venir que de l’intérieur : c’est à moi de la trouver, non pas en cherchant àme débarrasser de son manque, mais le en considérant comme ce qu’elle est : un aspect de moi, parmi tant d’autres, à qui je peux donner plus ou moins de place.

Tout comme nous ne sommes pas nos pensées, je ne suis pas ce manque de légitimité.

En conclusion, ces grands arbres m’ont indirectement aidée à trouver une forme de légitimité, car j’ai pris conscience du fait que je peux m’éloigner de leur ombre pour chercher ma propre lumière, et même, pourquoi pas si je l’ose, la leur partager. Et ça, c’est un sacré changement de perspective. Voire de paradigme.

Une autre phrase m’est aussi venue : « ne cherche pas à être un grand chêne si tu es un roseau ».

Un roseau parmi les grands arbres

Je suis un roseau qui plie au gré du vent, certes plus fragile qu’un chêne, mais qui s’adapte aux intempéries. L’adaptabilité, parait-il, est la qualité la plus essentielle, un « super pouvoir » pour naviguer dans notre monde du 21ème siècle qui change de façon rapide et imprévisible : selon Fast Company Magazine, ceux qui ont la capacité de s’adapter s’en sortiront mieux…

Oui, j’ai un naturel anxieux, je suis sensible et même hypersensible, je manque parfois (et parfois seulement ! A qui cela n’arrive pas ?) d’estime et de confiance en moi, j’ai besoin d’apprendre et de comprendre pour me rassurer… et (comme disent certains coaches) c’est OK !!!

La formation, m’a permis de me rendre compte que j’ai finalement déjà expérimenté et appris beaucoup de choses qui peuvent m’aider dans ma pratique de coach, et que j’ai ma « patte » : je suis formée à la méditation de pleine conscience, j’ai, semble-t-il, une certaine empathie et une qualité de présence, je peux donc aider le coaché à se connecter à son corps et à sa propre présence. J’ai confiance dans mon intuition. Je m’appuie beaucoup sur la nature (à laquelle je suis peut-être un peu plus connectée que la moyenne, ainsi qu’à d’autres réalités et perspectives).

Oui, je suis tout cela. J’ai une souplesse qui me permet d’entrer dans le monde de l’autre. Comme un roseau creux, j’ai de l’espace pour l’accueillir comme il est… et comme je suis, dans mon humanité et ma vulnérabilité.

Je ne suis pas un grand arbre, et je l’assume. Je ne veux pas faire semblant et être dans la crainte permanente d’être démasquée.

Je suis comme je suis, je suis Céline, je suis coach certifiée HEC, et impatiente de vous accompagner !

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