Clé # 10 :  Comment simplifier sa vie

Comment simplifier sa vie

Bonjour,

Aujourd’hui, nous allons voir comment l’intelligence de l’âme nous aide à simplifier notre vie.

Je suis Céline de Lamberterie, Fondatrice du Développement Naturel. Une approche qui donne du sens, pour gagner en clarté et en sérénité. J’ai créé un outil, qui s’appelle RACINES, et qui explore 7 types d’intelligences.
RACINES est un acronyme. R pour Rationnelle, A pour me, C pour Corporelle, I pour Intuitive, N pour Naturelle, E pour émotionnelle et S pour Sens.

Simplifier sa vie : la base

Je reçois Marie pour une première séance de coaching. En principe, cette première séance est dédiée à la prise de contact, la création du lien, et l’élaboration d’intentions de coaching.
Là, dès qu’elle se met à parler, Marie est au bord des larmes. C’est une logorrhée verbale de 30 mn qu’elle déverse sans filtre. Elle mélange tout, elle passe du pro au perso, puis revient au pro, puis au perso et ainsi de suite. Elle est submergée par ses émotions et par, comme elle le dit elle-même, ce sac de nœuds qu’est devenu sa vie actuelle.
Alors je lui propose de commencer par détricoter un peu la pelote. Simplifier, autrement dit, pour y voir un peu plus claire. Pour pouvoir avancer ensuite.

Marie n’est pas la seule, loin de là. Dans nos vies souvent stressées et stressantes, beaucoup d’entre nous avons des vies compliquées, et si vous regardez cette vidéo je suppose que c’est aussi votre cas.
D’aucuns pourraient dire : les choses sont pourtant simples : il suffit de vivre.
Mais voilà, nous sommes tellement englués dans nos préoccupations que nous en oublions cette vérité essentielle. Peut-être cela vient-il du fait que la simplicité a une connotation négative ? Simple et simpliste sont souvent confondus, ce qui est fort dommage.
Pourtant, la plupart des gens rêveraient de simplifier leur vie.

Simplifier sa vie, la simplicité, c’est-à-dire ???

Satish Pumar, ancien moine et auteur d’un livre magnifique, « Comment j’ai appris la simplicité » , dit : « La simplicité n’est pas du tout ce que l’on croit. Elle ne repose pas sur le renoncement et la culpabilité, mais sur un changement profond de paradigme. Apprendre la simplicité, c’est découvrir comment se relier à son aspiration la plus profonde, à la source de joie et d’amour qui demeure en chacun de nous. C’est un chemin surprenant et libérateur.

Simplicité ne rime donc pas avec austérité, bien au contraire. En effet, Satish Pumar nous invite à nous connecter à la source de joie et d’amour qui demeure en chacun de nous. Belle invitation, n’est – il pas ?
Et cela fait écho pour moi à la sobriété heureuse chère à Pierre Rabhi.

Bref. Tous les sages enseignent de vivre simplement, pour avoir le temps de faire quelque chose de non – matériel. Ce qui est mathématiquement impossible si vous avez un agenda rempli au chausse pied !

Faire quelque chose de non – matériel, ce peut être avoir une activité comme la méditation, le chant, la musique, la poésie, une balade en nature… Tout cela peut être empreint d’une dimension spirituelle : la spiritualité est dans l’œil de celui qui la regarde (voir clé # 9 : METTRE LE LIEN VERS CETTE CLE)

Ce peut – être aussi ne rien faire. S’arrêter pour apprécier le moment. Revenir à la simplicité et la joie de contempler. Un sourire, une peinture, un coucher de soleil. Écouter le chant des oiseaux ou la sonate au clair de lune de Mozart.

Alors, comment inviter la simplicité dans sa vie ?

Comment inviter la simplicité dans sa vie ?

J’ai lu, je ne sais plus où d’ailleurs « La simplicité est un passage de l’avoir à l’être. »

Comment être plus dans l’être, et moins dans l’avoir ?

En étant attentif à Soi : simplicité de ses pensées, de ses mots, de ses possessions matérielles, de ses actes.
Une clé pour être attentif, c’est d’installer le silence en soi. Voici pourquoi.

Le pouvoir bénéfique du silence

Avez-vous déjà constaté que si vous faites une longue marche en silence, vous avez en principe, moins envie de parler à nouveau ensuite ?
Ce que l’on a dit pendant des années, c’est que l’on désactivait la zone de Broca, zone liée à la parole, et située dans un endroit précis du cerveau. Désormais, cette théorie est remise en cause, car certaines personnes dont la zone de Broca a été touchée auraient dû être aphasiques, et cela n’a pas été le cas.

Mais peu importe ici. Ce qui importe, c’est que vous offrir des temps de silence vous permet d’accéder à plus de simplicité.
Parce que vous avez moins envie de parler, vous allez à l’essentiel. Vous laissez le superficiel. Le superflu qui plombe, et vous éloigne de la sérénité.

Alors, une clé essentielle : offrez-vous des temps de silence.
Le silence n’est pas synonyme de fuite en avant, de lâcheté ou de faiblesse. Il peut témoigner d’une grande force et une grande maturité.

La question du simple

Dans l’acception commune, un simple d’esprit est un idiot. Rappelez – vous de Simplet dans Blanche-Neige ! Ou du ravi de la crèche !
Et si nous changions de regard sur cette expression venue de la Bible et mal comprise : il ne s’agit pas d’être un « imbécile heureux », mais d’être « pauvre en esprit », autrement dit, de reconnaître sa pauvreté spirituelle. Son humilité.
« Heureux les simples d’esprit » qui ont l’intelligence de ne pas se poser trop de questions, et savent ne pas surcharger inutilement leur mental de calculs, de prévisions, de projections, de suppositions et autres probabilités hypothétiques (qui, pour la plupart, ne se réalisent jamais !).
« Heureux les simples d’esprit » qui font le choix de la simplicité heureuse. Y revenir est un atout précieux pour naviguer dans un monde déjà bien complexe. Ne surajoutons pas de complexité à la complexité !
Alors, que ce soit dans le pro, dans le perso, posez-vous cette simple question, avant répondre oui à un projet, une tâche, ou même une invitation :

Est-ce que cela vous semble simple ou compliqué ?
Variante :
Est-ce superflu ou nécessaire ?

Et, très important : est-ce que cela va vraiment vous faire plaisir, nourrir votre âme ?

Attention ! Laissez parler votre âme, pas votre mental.
C’est l’âme qui inspire à la simplicité. Le mental, lui, contrôle et complique.
Il est dans la comparaison, le matériel. Et il a tendance à activer ce qu’on appelle des drivers.

L’anti simplicité : Parenthèse sur les drivers

CE SONT DES MESSAGES ENTENDUS PENDANT L’ENFANCE QUI FINISSENT PAR GÉNÉRER DES CROYANCES À L’ ÂGE ADULTE. Il en existe 5 principaux :

  • Sois parfait
  • Sois fort
  • Fais plaisir
  • Dépêche – toi
  • Fais des efforts

Alors, je vous rassure, on a tous des drivers. Et nous en avons 2 qui prédominent.
Et puis, un driver n’est pas uniquement contraignant. Un driver peut apporter des avantages certains, si nous les utilisons de manière consciente.
Il s’agit donc d’en prendre conscience, afin qu’ils ne gouvernent pas notre vie !
Exemple. Vous avez, peut – être (c’est mon cas), un driver « Fais plaisir ».
Donc faire plaisir, vous savez faire, et bien faire. Vous nourrissez votre besoin de reconnaissance. Vous aimez cela, mais jusqu’à une certaine limite. Au-delà d’un certain seuil, pour résumer, vous vous sacrifiez. Et c’est là que le driver devient contraignant !

Concrètement, votre collègue de travail ou votre associé vous demande de lui filer un coup de main sur un de ses dossiers. Vous avez envie de lui faire plaisir, en plus, comme il a très bien compris que vous aimiez faire plaisir, il sait trouver les bons arguments. En même temps, vous avez-vous -même déjà beaucoup à faire. Mais il insiste lourdement.
Quel dilemme ! Arghhh, vous sentez que vous allez craquer. Et en même temps ça va vous mettre dans le rouge.

STOP ! Faite un STOP !!! Ne vous prononcez pas tout de suite.
Demandez – vous ce qu’en dit votre âme, capable de prendre du recul et de la hauteur ? Demandez-lui si accepter cela va vous compliquer la vie.
Si c’est oui, c’est non !
Enfin, je veux dire, si ça va vous compliquer la vie, dites niet. Nine.

LE nouveau driver pour mettre dans la simplicité dans sa vie : « fais simple »

Et si on ajoutait un driver ?
Un driver choisi consciemment, pas un driver subi et contraignant.
Ce driver c’est « fais simple ». Je vous invite à en faire votre mantra. Ainsi, il va progressivement s’introduire dans votre vie et finira par devenir une évidence.

Donc, face à une décision à prendre, remémorez – vous intérieurement ce mantra : « fais simple ».
Puis, demandez-vous si c’est simple, ou bien compliqué.

Simple ne veut pas forcément dire facile ou sans effort.

Exemple : vous vous demandez si vous allez répondre à cet appel d’offres.
Bien sûr il va falloir bosser, y passer du temps, faire des recherches, mais vous avez envie de travailler avec ce client avec qui vous avez eu un bon feeling, et le projet vous fait vibrer ? Bingo, allez-y !

En revanche, si le projet pourrait vous faire décrocher le pactole, mais le client ne vous donne pas toutes les infos, il est exigeant, a peu de considération pour vous … il y a de grandes chances que l’accouchement se passe dans la douleur et que vous y laissiez des plumes, de l’énergie et du temps gaspillé…
Alors, encore une fois, demandez à votre âme ! Elle sait !
En plus de « fais simple », elle vous dira peut-être courage, fuyons ! Car oui, il faut du courage pour résister à son mental, à la peur de manquer, au besoin de sécurité, à la facilité… mais votre âme l’a, ce courage. C’est peut-être juste que vous ne le voyez pas ! Faites-lui confiance.

Simplifier sa vie la rend plus heureuse car un cercle vertueux se met en place, nous offrant plus de temps, moins de stress !
Ça vaut le coup non ?

J’espère que cet article vous a apporté un éclairage.

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