Ravie de partager avec vous cet article : « Comment accepter l’inacceptable ».
J’ai créé un outil, qui s’appelle RACINES, et qui explore 7 types d’intelligences. Cet article est issu de la série « Intelligence de l’Âme».
Ces clés en vidéo et en articles sont issues de mon livre S’ouvrir au Développement Naturel, paru aux Editions Guy Trédaniel.
Je suis Céline de Lamberterie, Fondatrice du Développement Naturel, une approche qui donne du sens, pour gagner en clarté et en sérénité.
Accepter l’inacceptable : et si on changeait de regard ?
Je connais une personne qui a perdu l’usage de ses jambes dans un accident.
Aujourd’hui, elle est épanouie, a un job qui lui plait, une belle vie amoureuse.
Un échange lors d’une soirée m’a marqué. Quelqu’un l’a interpellé :
« Tu dois être tellement en colère contre la personne qui a ruiné ta vie ? »
Écoutez sa réponse : « Alors, pas du tout. C’est vrai que sur le coup, j’étais en rage et je comprends ta réaction. Il m’a fallu quelques années, mais aujourd’hui, j’ai pleinement accepté et j’adore ma vie. Sans cet accident, je n’aurais pas été invité à témoigner sur le handicap. Je n’aurais pas rencontré autant de gens passionnants. Je n’aurais pas changé de carrière professionnelle. J’aurais continué à m’ennuyer dans ce que je faisais ».
Elle a ajouté avec humour : « Alors, oui, c’est sûr, je ne ferai plus jamais de ski ! Mais de toutes façons, je n’en faisais déjà pas avant ! ».
Bon, je suis bien consciente que ce que je dis ici peut bousculer, et je vous prie de m’en excuser. Il y a des personnes qui vivent des choses terribles, et pourraient réagir violemment. Je l’entends parfaitement. Même, vous pourriez vous dire « Mais enfin, pour qui elle se prend celle – là, à nous donner des leçons ! »
Bien loin de moi l’idée d’en donner ! Je ne prétends en aucun cas détenir une vérité. Je n’en détiendrai jamais.
Non. Mon intention est simplement de proposer en toute humilité une clé pour changer de regard. C’est ce qui m’anime, changer de regard. Ne pas s’arrêter à la première lecture d’une situation. Être curieux. Prendre de la hauteur et du recul, et interligare, observer la situation avec l’intelligence de son âme.
Une sagesse du Tao pour changer de regard…
Avant de vous donner la clé, écoutez cette histoire.
Ma formation en coaching d’équipes et d’organisations a commencé par une histoire traditionnelle, extraite du Tao. (Book and Card Pack de Timothy Freke). Elle m’a particulièrement touchée. Je vous la partage ci – dessous :
« Quand l’étalon d’un vieux fermier gagna un prix à un concours local, son voisin le félicita. Le vieux fermier répondit : “Qui sait ce qui est bien, qui sait ce qui est mal ?” Le jour suivant, des voleurs s’emparèrent de son animal. Quand son voisin vint lui témoigner sa sympathie, le vieil homme répondit : “Qui sait ce qui est bien, qui sait ce qui est mal ?”
Quelques jours plus tard, l’étalon, s’échappa de l’enclos qui le détenait. Il rejoint une horde de juments sauvages et les conduit à la ferme. Le voisin vint à nouveau partager la joie du fermier, qui rétorqua : “Qui sait ce qui est bien, qui sait ce qui est mal ?”
Le jour d’après, le fils du fermier se cassa la jambe en essayant de dompter une des juments. Le voisin vint de nouveau, et l’attitude du fermier ne changea pas : “Qui sait ce qui est bien, qui sait ce qui est mal ?” La semaine suivante, l’armée surgit pour enrôler de force les jeunes gens comme soldats pour la guerre. Ils ne prirent pas le fils du fermier, car ce dernier ne pouvait pas marcher. Le voisin se dit en lui-même : “Qui sait ce qui est bien, qui sait ce qui est mal ?” »
Lors de la lecture, je sentis naître en moi un sentiment de « déjà-vu ».
Sagesse qu’on retrouve chez Merlin…
Et pour cause ! En fait, j’avais lu une version différente, écrite par Patrick Dacquay dans Les 21 Règles de vie de l’enchanteur. La prophétie de Merlin, le Chaman Celte, pour un monde moderne. Elle apparaît dans la neuvième Règle de Vie sous la maxime : « Tout est juste et parfait. »
Rien n’est bon ni mauvais en soi. Ce qui semble une bénédiction peut être une malédiction, et inversement. Ce qui peut être extrêmement douloureux à vivre… Peut aussi être l’élément fondateur d’une vie ou ce qui lui donne tout son sens. Tout est juste et parfait.
Autrement dit : tout dépend du regard que l’on porte sur les choses.
Ce « mantra » se retrouve dans les sagesses ancestrales du Tao, la spiritualité celte, et le coaching systémique. Il m’accompagne au quotidien. C’est une aide précieuse pour adapter son regard sur les choses et le monde, et cultiver l’acceptation à chaque instant. Par rapport à des situations courantes, que nous vivons tous les jours… Mais aussi lorsqu’il nous arrive des événements si douloureux qu’ils semblent insurmontables.
Accepter l’inacceptable : comment changer de regard ?
Comme dit dans l’article que j’ai écrit sur le contrat d’âme (cliquer ici pour le lire), nous avons plusieurs façons de regarder la vie. Il y a notamment ce qu’on appelle le plan humain et le plan de l’âme.
- Le Plan humain : concret, dans la matière, dans le dur. C’est la première lecture. Prenons l’exemple de quelqu’un qui dort dans la rue. Sur le plan humain, c’est terrible. Il souffre de froid, de faim, certaines personnes le regardent avec condescendance ou mépris, d’autres vont jusqu’à le maltraiter…
- Le Plan de l’âme : c’est ce que notre âme a choisi d’expérimenter avant de s’incarner. En regardant la vie par le prisme de l’âme, nous pouvons voir les choses autrement. Cette personne qui dort dans la rue a fait un choix, il y a fort longtemps. Ce peut être expérimenter le rejet, l’humiliation, les souffrances physiques et morales… où que sais – je encore. Pourquoi elle a choisi d’expérimenter cela précisément ? Nous n’en savons rien. Ses raisons lui appartiennent, et elle les a de toutes façons oubliées dans les premières années de sa vie.
Communiquer avec ses guides : la nuit aussi !
La nuit est très propice à la réception d’informations. Vous faites peut-être partie de ces personnes qui ont une vie active pendant leur sommeil ? C’est-à-dire qu’au réveil le matin, vous avez l’impression qu’il s’est passé beaucoup de choses, parfois même plus que pendant votre journée.
En effet, il se passe des choses la nuit ! Communiquer avec nos guides et recevoir leur aide ! Processer, transmuter, aller à ce que certains appellent l’école de la nuit, visiter d’autres espaces – temps…
Avant de dormir, je vous invite à poser une intention. Sur quoi ai – je envie / besoin de recevoir une guidance, une piste, un éclairage ?
Puis laissez de côté l’intention et abandonnez – vous aux bras de Morphée !
Accepter l’inacceptable : le premier pas
La prochaine fois que vous vivrez une situation difficile, je vous invite à prendre de la hauteur. Je conçois que cela puisse être très difficile. Prendre de la hauteur permet de changer de regard, de prisme. Avec la philosophie de Merlin : « Tout est juste et parfait ».
Demandez-vous-en quoi la situation, du point de vue de votre âme, est un enseignement.
Encore une fois, je ne dis pas que c’est facile, loin de là. Il faut parfois des mois, voire des années, avant d’entrapercevoir autre chose. Avant de prendre le recul nécessaire et suffisant, qui permet de changer de regard.
Quand la vie semble extrêmement douloureuse, compliquée, demandez-vous ce que votre âme est venue chercher à travers ce que vous expérimentez.
Attention, il ne s’agit pas d’être dans le déni. Il s’agit de changer de regard.
Cela permet une prise de hauteur qui n’empêche pas la souffrance, mais peut la rendre plus supportable. Parce qu’elle aide à donner du sens. Ce peut être le point de départ pour accepter de faire le deuil de quelqu’un ou quelque chose. Ou encore d’une situation qui a changé.
Et si pour l’instant, vous n’acceptez pas, eh bien je vous invite à faire ce constat. A accepter que vous n’acceptiez pas. Que c’est trop douloureux sur le plan humain. Ne vous jugez pas. Vous avez le droit. Vous avez tous les droits d’ailleurs.
Donnez – vous du temps. Ne précipitez pas les choses, acceptez aussi votre rythme.
Certaines problématiques ne sont pas disponibles à la résolution dans l’instant.
Il ne s’agit pas de se forcer à accepter, quitte à être dans une forme de déni. Attention aussi à ne pas vouloir faire inconsciemment l’impasse de la courbe du deuil. Ayez de la douceur envers vous-même.
Le conseil bienveillant de Satish Kumar pour accepter l’inacceptable
Comme le dit Satish Kumar, maitre en écologie spirituelle, dans Comment j’ai accepté la simplicité :
Beaucoup de choses semblent difficiles. Jouer du violon, peindre, chanter n’est pas facile non plus.
La seule façon d’apprendre à jouer du violon, c’est de pratiquer. Énormément. Au début c’est extrêmement dur, puis on devient meilleur, c’est un processus long.
Accepter peut s’avérer un processus très long. C’est très personnel, à chacun sa façon de faire, et à chacun sa propre temporalité.
Certains pourront vous dire : « il faut que tu acceptes ! ».
Mais tu parles Charles, si c’était si facile, ça se saurait ! C’est comme ceux qui vous disent « lâche prise ».
Si vous vivez une situation qui vous semble inacceptable en ce moment, je suis vraiment en empathie avec vous. Je vous apporte tout mon soutien. Je vous souhaite beaucoup de courage et de force.
C’est la fin de cet article, restons en lien et n’oubliez pas : dépêchez-vous de ralentir !
J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas, n’hésitez pas à partager massivement autour de vous !
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