Clé # 2 : Les Bienfaits de la Nature sur la santé

Les bienfaits de la nature sur la santé

Les bienfaits de la nature sur la santé

Je suis ravie de partager avec vous la deuxième clé de la série Comment mieux se connecter à son Intelligence Naturelle.

Aujourd’hui, nous allons voir Comment la nature améliore notre santé et réduit le stress.

Ces clés sont issues du Développement Naturel, une approche qui donne du sens, pour gagner en clarté et en sérénité. J’ai créé un outil, qui s’appelle RACINES, et qui explore 7 types d’intelligences.

RACINES est un acronyme : R pour Rationnelle, A pour Ame, C pour Corporelle, I pour Intuitive, N pour Naturelle, E pour émotionnelle et S pour Sens.

Les Bienfaits de la Nature sur la santé : quand la nature sauve la vie

Le Caroshi, c’est la mort par le travail. Les premiers cas sont apparus au Japon au début des années 80. Des personnes, apparemment en bonne santé, ne rentraient pas chez elles, le soir, et étaient retrouvés le lendemain matin sur leur lieu de travail, mortes d’un AVC ou d’une crise cardiaque. Le gouvernement japonais a fait des recherches pour améliorer la santé et le bien-être. Depuis 1982, le shinrin Yoku, qui signifie littéralement « bain de forêt » fait officiellement partie de leur médecine préventive.

L’effet de la forêt sur l’organisme est reconnu depuis plus de 40 ans au Japon.

Et partout dans le monde ! De nombreuses recherches démontrent les effets bénéfiques de la nature sur notre santé physique et mentale. L’Université de Stanford, dit que 90 minutes de marche en forêt, en bord de mer, ou même dans un parc, vous mettent dans un état d’esprit globalement plus serein, moins agressif… Au scanner, l’activité du cortex préfrontal associée aux idées dépressives diminue. Et ce, dès la première fois, ce qui n’est pas le cas après une balade en milieu urbain.

Alors, une explication est que le calme de la forêt stimule le système nerveux autonome. Pas celui qui nous fait lever le bras, tendre la jambe ou secouer la tête, non. Celui qui échappe à notre volonté / contrôle. Qui fait des choses sans qu’on s’en rende compte : digestion, respiration… Eh oui, personne ne peut décider : je vais digérer plus vite, comme cela je pourrai manger plus ce soir ! Ou alors :  ouh la, demain, la journée va être chargée, il faudra que je pense à respirer, à cligner des yeux…

Notre corps, extrêmement intelligent, sait ce qu’il a à faire, sans que cela passe par notre conscience. Il se régule de façon autonome.

Les Bienfaits de la Nature sur la santé : l’activation du « bon » système nerveux

Donc, revenons à notre système nerveux autonome (qu’on appelle aussi végétatif).

Il se subdivise en deux groupes de nerfs : le système sympathique et le parasympathique.

Tout au long de notre vie, les deux systèmes « cohabitent », mais ne sont jamais présents en même temps. C’est tantôt l’un, tantôt l’autre. C’est un peu comme la pédale d’accélérateur et la pédale de frein d’une voiture. Quand j’active l’un, l’autre se désactive.

Donc, tantôt le système sympathique est aux manettes, tantôt l’autre.

Lors d’une situation inhabituelle (vous êtes dans la rue, une bagarre éclate à côté ça crie…), un système nerveux va prendre les commandes, préparant l’organisme à l’action. C’est le système sympathique.

Il sécrète la noradrénaline et l’adrénaline : les hormones dites du stress.

Une fois la situation de danger passée, l’autre système, le parasympathique, permet de revenir à la normale. Il calme les réactions de stress et induit un ralentissement général des fonctions de l’organisme. La respiration redevient régulière et profonde, le rythme cardiaque et la tension artérielle ralentissent, afin de conserver l’énergie.

Il sécrète l’acétylcholine par exemple, et l’endorphine, sorte de morphine naturelle provoquant un état de bien-être, atténuant la douleur, réduisant le stress et favorisant le sommeil.

Il contribue à la bonne santé des fonctions physiologiques.

En général, ces deux systèmes s’équilibrent, mais il arrive que l’un ou l’autre prenne le dessus. Le problème, c’est que c’est plutôt hélas le sympathique, qui n’a de sympathique que le nom d’ailleurs.

Les personnes soumises à des sources de stress régulières reviennent de moins en moins dans ce système para sympathique.

Concrètement, cela se traduit d’abord par une mise en tension de l’organisme. Mais cela peut se transformer, au long cours, en un stress chronique dont on connait les ravages sur la santé. (cliquez ici pour quelques chiffres) 

 

La clé pour profiter des bienfaits de la Nature sur la Santé

Allez dans la nature !

Sans modération, sans limitation, dès que vous le pouvez !

Déjà, cela vous permet d’activer le précieux système parasympathique. Autrement dit, le fait de se promener dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, comme disait la chanson, suffit à diminuer le stress chronique. Premier bienfait, donc, psychique.

En outre, l’activation de ce système ralentit la physiologie du corps, la respiration, le rythme cardiaque et maintient l’homéostasie : c’est aussi bon pour la santé physique.

Tout ce que je vous dis-là n’engage que moi et ne dispense en aucun cas de la visite chez un médecin, soyons clairs sur ce sujet.

Alors, je vous invite vivement à trouver une forêt, peu fréquentée bien sûr, hein, pas bondée comme un centre commercial le premier jour des soldes !

En effet, le calme participe vraiment à l’activation du système parasympathique.

Le bruit au contraire, est nocif pour la santé. En effet, l’agence européenne de l’environnement dit qu’il  y a environ 10 000 morts par an en Europe, dues au bruit (cliquer ici pour voir quelques statistiques)

Ses effets délétères sur le psychisme sont terribles, en particulier le bruit permanent, qui stimule le système sympathique, et donc, on l’a vu, entraine la production d’ hormones du stress dans l’organisme. A long terme, il impacte le système cardio vasculaire, le système de défense immunitaire, et favoriserait même les infarctus du myocarde.

Alors… Offrez – vous du silence !

Le fait de vivre en ville nous expose à un niveau de stress dont nous ne sommes pas conscients. Il y a la pollution sonore, l’agressivité ambiante notamment des automobilistes pressés, les klaxons, une voiture à éviter, beaucoup de monde qui marche dans la rue… tout cela est source de stress… D’où les pathologies plus fréquentes chez les citadins.

Vivre en ville impacte le cerveau !

Comme le dit le neuroscientifique Michel le Van Quyen, vivre en ville impacte notre cerveau.

Cela augmente de près de 30 à 40 % les troubles de l’humeur et de l’anxiété (cliquer ici pour voir quelques chiffres)

Par conséquent, la nature avec ses effets bénéfiques sur le cerveau, est un anti inflammatoire naturel !

Elle permet de retrouver un équilibre… naturellement.

Encore une fois, dites-vous que même des petites doses de nature font du bien, et qu’il est possible de trouver le calme dans la ville : il y a des parcs, des jardins, des coins de nature.

Alors, dès que vous ressentez le stress monter, ne restez pas enfermé chez vous à tourner en rond comme un lion dans sa cage, ne restez pas au milieu d’un environnement bruyant, grouillant, qui ne fera qu’attiser le feu.

Plus vous êtes pressés, débordés, sous pression, plus vous avez l’impression que vous n’avez pas le temps, plus il est urgent de ralentir, et de se reconnecter à la nature. C’est ça l’intelligence naturelle. Filer dans la nature, et laisser faire !

Le prochain article vous propose une clé pour améliorer la qualité des pensées et la concentration ! Je me réjouis de vous en parler.

J’espère que cet article vous a plu. Abonnez-vous à notre  newsletter si vous souhaitez recevoir les suivants. Cliquer ici pour vous abonner 

A très bientôt, et n’oubliez pas : dépêchez – vous… de ralentir !

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