Ravie de partager avec vous cet article de la série « Comment mieux se connecter à l’ Intelligence de l’Âme ».
Aujourd’hui, nous voir comment trouver sa place. Et d’ailleurs, est ce possible de trouver sa place ?
Ces clés en vidéo et en articles sont issues de mon livre S’ouvrir au Développement Naturel, paru aux Editions Guy Trédaniel.
Je suis Céline de Lamberterie, Fondatrice du Développement Naturel, une approche qui donne du sens, pour gagner en clarté et en sérénité.
J’ai créé un outil, qui s’appelle RACINES, et qui explore 7 types d’intelligences.
Trouver sa place, la quête d’une vie ?
En début de stage, j’entends souvent des personnes me dire : j’ai besoin de trouver ma place… comme s’il y avait une place bien précise. Qui, une fois identifiée, nous offre une vie fluide, où tout est beau. Dans des charentaises, en quelque sorte.
Et pour toujours bien sûr, puisque ça y est, nous avons enfin trouvé notre sacro-sainte place !
Au contraire, lorsque nous ne l’avons pas encore trouvé, alors, rien ne va, on erre, comme une âme en peine.
Certains parlent même de la juste place : il y aurait donc une juste place, et des places « injustes ».
Ce qu’on oublie c’est que ce qui peut paraitre injuste, ou inconfortable à un instant précis, est peut-être en train de se produire pour une bonne raison.
Ou encore, plus tard, on se rend compte que l’inconfort traversé était en fait nécessaire pour aller vers une situation bien plus satisfaisante. Voire, qu’il fallait en passer par là pour avancer sur notre chemin.
Penser qu’il y a une juste place est d’une certaine façon, une croyance limitante. Elle nous limite, car elle nous incapacite. Elle nous empêche de voir autre chose que ce qui nous gêne, nous empêche d’avoir une autre lecture d’une situation.
De plus, penser qu’on doit trouver sa juste place, c’est oublier une des lois qui régit notre monde : l’impermanence des choses. La vie est mouvement. Ce qui semble être votre place aujourd’hui, ne le sera probablement plus demain.
Trouver sa juste place, ce serait vouloir arriver à un endroit et y rester, ne plus vouloir bouger, changer, vivre sur nos acquis. Un peu comme un enfant qui croise les bras et se campe là. Plus bouger. C’est aussi bien sûr une forme de contrôle.
La réponse des amérindiens pour trouver sa place
Les chamans amérindiens ont une réponse extraordinaire qui tient en une seule phrase, d’une simplicité magnifique : ta place est là ou sont tes pieds !
Cela remet à leur place (sans jeu de mot !), les personnes qui sont dans l’ego spirituel.
Certaines personnes ont l’impression de ne pas trouver leur place parce qu’elles jugent que ce qu’elles font n’est pas assez valorisant. Elles voudraient apporter quelque chose de plus grand au monde, mais nous ne sommes pas tout Gandhi !
Imaginez, si la place de chacun était de faire quelque chose d’exceptionnel ? De laisser une trace dans l’histoire, de changer la face du monde ?
Si nous faisions tous quelque chose d’extraordinaire, alors nous serions… ordinaires !
Mon ego veut peut-être la puissance et la gloire, ok, mais mon âme, que désire-t- elle ?
Faire sa part au lieu de trouve sa place
J’aime beaucoup cette légende du colibri (amérindienne aussi) , que vous connaissez certainement !
Mais pour ceux qui ne la connaissent pas encore, la voici : un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre sous leurs yeux. Seul, le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part »
Nous faisons notre part, comme le colibri.
Voici ma croyance, qui n’est pas une croyance limitante cette fois, mais une croyance qu’on dit favorisante, ouvrante, car elle ouvre à de nombreuses possibilités et potentiels.
Pour moi, être à sa place, c’est faire sa part.
Quand nous faisons notre part, en conscience, connectés à notre cœur et en accord avec notre âme, nous sommes à notre place.
Nous sommes nous-mêmes nourris spirituellement, et nous offrons quelque chose de nous aux autres, qui les nourrit également.
Faire sa part, c’est aussi donner du sens à ce que l’on entreprend.
Et si donner du sens permettait de trouver sa place ?
Un jour, j’ai rencontré quelqu’un qui travaillait en soins palliatifs. La mission qu’il se fixait chaque jour était de faire sourire le plus de patients dans sa journée. Quoi de plus merveilleux pour une personne en fin de vie ?
Rencontrer un semblable dont l’intention est d’apporter un peu de gaité et de chaleur humaine ? ! Simple, et si précieux à la fois !
Aussi, je connais également un professeur de français extraordinaire. Elle adore ses élèves et son métier. Elle se sent à sa place !
Pourtant, certains diraient : bof, elle est juste prof de français !
Alors, non, elle n’est pas « juste » prof de français. C’est une personne qui est profondément dans l’amour de son prochain. Elle a d’ailleurs changé la vie de certains de ses élèves. Ce qu’elle fait, a du sens. Elle a empêché certains d’être en décrochage scolaire pendant le premier confinement en les appelant, en les soutenant. Ça tient parfois à ça. Une personne, dans notre vie, qui est là quand on en a besoin pour nous apporter le soutien nécessaire et nous insuffler l’énergie de continuer malgré tout. C’est ça, une vie pleine de sens !
Trouver sa place, une histoire de mental ?
Finalement, la part de nous qui veut absolument trouver sa place, c’est le mental ! Un peu comme un chien qui tourne après sa queue sans cesse dans son panier, qui s’assoit un peu… Puis qui se relève et cherche de nouveau à s’assoir à une (sa ?) place.
L’âme, elle, ne cherche pas ! Elle sait où est le sens.
La clé, c’est de se ficher un peu la paix, d’arrêter de se mettre la pression, et d’arrêter de vouloir absolument trouver sa sacro sainte place. Avoir confiance en la vie, se connecter à son âme, qui sait où elle va.
Écoutez l’histoire de la mouche dans le train : quand une mouche est dans un train, qu’elle soit en première ou deuxième classe, dans les toilettes ou dans le restaurant,
Qu’elle soit immobile ou sans cesse en mouvement, elle arrivera à la même destination.
La mouche, ça pourrait être le mental qui s’agite.
Votre âme sait pourquoi elle est venue s’incarner. Elle a confiance dans la destination vers laquelle le train l’emmène.
Et si vous vous connectiez à votre âme ?
Et si vous lui faisiez confiance ? Même si vous avez l’impression de ne pas trouver votre place,
Et même si vous avez l’impression de ne pas savoir… Elle, elle sait.
C’est la fin de cette vidéo, restons en lien et n’oubliez pas : dépêchez-vous de ralentir !
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fin
Étant humains et ordinaires, il est normal de trébucher dans les pièges tendus par notre ego.
Observons – nous sérieusement sans nous prendre au sérieux. Apprenons à rire de nous quand nous voyons notre ego pointer un peu trop le bout de son nez !
Il ne s’agit pas de l’ignorer, ni le blâmer. En effet, ce n’est pas de sa faute, il a besoin de contrôle : à nous de le rassurer. Parlons lui avec humour et bienveillance. Tiens, tiens, te revoilà toi… allez, je t’ai vu, c’est bon. Tout va bien. Va faire un petit tour, va jouer un peu sur l’autoroute et reviens plus tard (pour ceux qui ont la ref ! 😉)
Le résultat
Cultiver CHH, conscience, humilité et humour favorise le détachement et le droit à l’erreur. Cela fait baisser votre niveau de stress et d’exigence envers vous – même. Eh oui, puisque vous ne cherchez plus à tout savoir et / ou tout maitriser ! Vous prenez moins les choses personnellement. Moins dans le contrôle, vous distinguez davantage l’essentiel, l’important et l’inutile. Vous allez vers votre liberté intérieure.
Sortir de l’ego spirituel, c’est l’œuvre d’une vie !
Et c’est un équilibre fragile !
Ce que je vais vous dire maintenant va peut-être vous sembler une mauvaise nouvelle, je vous préviens. Hélas, il n’y a jamais un moment où ça y est, c’est acquis ! Un moment où notre ego nous laisse tranquille à jamais. Où vous êtes sorti de l’ego spirituel… for ever ! Eh non, puisque par essence, il a besoin de contrôler ! Aussi, si nous nous croyons « arrivés », c’est peut-être justement notre ego qui est aux commandes !
Mais tant que nous avons conscience de l’existence de l’ego spirituel, c’est bon signe. Ouf !
Alors à bon entendeur !
J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas, n’hésitez pas à partager massivement autour de vous !
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A très bientôt, et n’oubliez pas : dépêchez – vous… de ralentir !
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