Méditation de Développement Naturel
Inspirations à écouter et recevoir avec son coeur et son âme
Je peux ériger autour de moi une cuirasse
M’isolant des autres, rempart, carapace
Dure comme l’acier, impénétrable, tenace
Voyant le monde extérieur comme une menace
Risquant qu’un matin gris les contraintes la lassent
L’ enlacent, ou encore la surpassent et de guerre lasse
Elle vole en éclats, en mille morceaux, se fracasse
Me laissant ou bien effondré, ou bien de glace
Ressentant trop, ou alors plus rien, sans ma cuirasse
Je peux choisir de m’entourer d’une écorce
Solide, mais poreuse, grande source de force
Laissant passer les émotions qui m’écorchent
Autant que les émotions qui me transportent
En lien avec le monde extérieur, elle me porte
Ses cercles concentriques me soutiennent et me supportent
Tantôt s’assouplit, se ramollit, se renforce
Pour me protéger, moi sa précieuse cosse
Elle change d’état sans rompre, reste mon écorce.
Je me visualise comme un tronc épanoui
Dont les cercles concentriques se multiplient
Je ne suis pas insensible, pas de glace
J’ai une écorce, je n’ai pas une cuirasse
Une écorce qui s’épaissit et se densifie
Qui me protège, me soutient et me nourrit
Je reste en lien avec l’autre, reste en relation
Mon écorce laisse passer toutes les émotions
Consciente de sa porosité, sa dualité
Mélange de force tendre et de fragilité
J’étends mon écorce, j’expanse mon aura
Comme une barrière protectrice tout autour de moi
Dans mon axe, j’aligne ma verticalité
J’assois et j’étends mon horizontalité
M’enracinant fortement à la Mère Terrestre
Me connectant à l’énergie du Père Céleste
Je les remercie de m’aider à équilibrer
Incarnation et spiritualité
J’inspire, mon corps s’étend, s’expanse, se densifie
Mon tronc devient plus stable, fort et épanoui
Son écorce s’ éloigne de mon corps physique
A mesure que s’étendent les cercles concentriques
Une barrière qui me protège sans m isoler,
Dont l’intention est purement de me renforcer
J’expire, des racines rouges partent de mon premier chackra,
Traversent la croûte terrestre, descendent bien au-delà
J’expire, des branches blanches partent de mon chackra coronal
S’étendent vers la voûte Céleste, rejoignant les étoiles.
J’inspire, mon corps s’étend, s’expanse, se densifie
Mon tronc devient plus stable, fort et épanoui