Méditation de l’Ecorce
Je me visualise comme un tronc épanoui dont les cercles concentriques se multiplient,
Je ne suis pas insensible, pas de glace.
J’ai une écorce, je n’ai pas une cuirasse
Je me visualise comme un tronc épanoui dont les cercles concentriques se multiplient,
Je ne suis pas insensible, pas de glace.
J’ai une écorce, je n’ai pas une cuirasse
Je m’accorde un temps pour moi, une pause, un sas.
Un moment de pleine conscience, un temps, un espace.
J’observe mon état intérieur, simplement.
Ce qui est là, la vie en moi, les mouvements.
Le bien n’existe pas sans le mal.
Tout est polarité.
La grisaille, le soleil.
Le jour, la nuit
Le calme, la tempête
Tout est polarité
Je suis polarité …
Quand as-tu dansé pour la dernière fois ?
Quand as-tu chanté pour la dernière fois ?
Quand as-tu écouté une histoire pour la dernière fois ?
Je ne suis pas mes pensées.
Elles ne sont pas moi.
Je peux m’y identifier ou je peux m’en détacher.
Choisir de ne pas les suivre et si malgré cela, le les suis,
J’observe juste, sans me juger.
Personne ne peut te demander d’être parfait
Tu es un enfant, tu trébuches, tu te trompes
Garde ton insouciance et ta fragilité
Tu ne sais pas tout, et ce n’est pas une honte
Ma confiance est si pure que parfois elle m’étonne
Elle prend sa source et émane du chakra racine
Elle s’étend comme une sphère de lumière et rayonne
A la fois ancre et cap, disséminant ses signes
Jusqu’à l’infini, Je la partage, la diffuse,
Je sens l’énergie d’amour, vitale, qui infuse
Je participe à l’équilibre, au mouvement
De la vie, je suis colibri, je la répands
Baume guérisseur, caresse, énergie transparente,
Comme de l’eau de roche, l’eau de ma source, vibrante
Je peux choisir d’être posé, centré, aligné
En conscience de la bourrasque, du tumulte, et pleinement ancré
Je focalise mon attention sur ma respiration.
Le passé est révolu. Le futur n’est pas échu. Je reste dans le présent. Pleinement dans l’ici et maintenant.
Gratitude au soleil, aux sourires, aux amis
Gratitude profonde à la nature et à la Vie
Gratitude aux parents, aux enfants, à l’Amour
Aux inconnus œuvrant sans attendre en retour