Clé # 3 : Se connecter au présent pour améliorer l’ intuition

Se connecter au présent pour améliorer l'intuition

Voici donc le troisième article de la série  « Comment développer son Intelligence Intuitive ». Aujourd’hui, nous allons voir comment se connecter au présent améliore l’intuition.

Les enfants : bien plus connectés au présent… donc à leur intuition !

Une enfant de huit ans, visiblement très connectée à son intuition, a sauvé la vie de toute sa famille. Sans raison apparente, elle a réveillé la maisonnée en pleine nuit et les a forcés à sortir dans le jardin. Ce n’est qu’une fois réfugiés dans leur voiture, qu’ils ont vu qu’un incendie partait du dernier étage.

Je vous parle des enfants car ils sont bien plus dans l’instant présent que nous, les « grands ». Ce sont eux les grands, en fait. C’est pour cela que je dis toujours que nos enfants sont nos maitres. Ils sont dans la pleine présence. C’est à dire, tout simplement, dans l’ici et maintenant. 100% présents à ce qu’ils font.

A notre décharge, il est vrai qu’ils n’ont pas la même charge mentale que nous ! Leur disque dur est bien moins saturé !

Les animaux : bien plus connectés au présent aussi !

Les animaux sont, comme les enfants, aussi de véritables maîtres et sources d’inspiration pour nous ! Ils sont davantage connectés à leur cerveau reptilien (la partie archaïque, réflexe… nous y reviendrons dans la série sur l’intelligence émotionnelle). Ils sont bien moins absorbés par le poids du passé et les projections du futur. Ainsi, ils peuvent plus facilement pressentir les catastrophes naturelles et détecter les situations inhabituelles. Souvenez – vous de l’article précédent, où je parlais du capitaine du bateau qui avait sauvé tous ses passagers lors du Tsunami (cliquer ici pour le lire). C’est précisément par ce qu’il avait observé le comportement des poissons qui remontaient vers le large. Ils avaient capté que quelque chose d’anormal se passait.

On dit aussi que les animaux sont plus connectés à leur collectif, ce qui leur permet d’obtenir d’autres informations.

Les animaux sont dans le présent. Quand un mouton est effrayé par un chien, il va avoir une réaction immédiate – se sauver par exemple. Et puis, il va se remettre à paitre tranquillement. Il ne se refait pas le film dans sa tête, en mode « j’aurais dû faire cela, j’aurais mieux fait de réagir comme cela, la prochaine fois que le chien me surprend, je vais élaborer un plan pour etc… ».

Bref, revenons, non pas à nos moutons, mais à la connexion au présent.

Alors comment se connecter au présent ?

Se connecter au présent = contraire de la dispersion mentale

Se connecter au présent, être en pleine présence, c’est, comme le nom l’indique, être tout à fait, à 100 %, à ce que l’on fait.

On parle aussi de pleine conscience. Les deux notions se rejoignent, car il y a une idée commune d’être pleinement dans l’ici et maintenant. Pour le définir autrement, c’est l’exact contraire de la dispersion mentale, où nos pensées partent dans tous les sens.

Quand on parle de méditation de pleine conscience ou de pleine présence, c’est avant tout un état d’esprit.

La pleine conscience formelle, c’est par exemple s’assoir pendant 20 minutes et porter simplement attention à ce qui est. Sa respiration, l’air qui entre et qui sort des narines, les bruits environnants, les sensations du corps, les tensions etc.. Cela consiste à se connecter au présent pour être un observateur conscient de ce qui est. Rien de plus, rien de moins.

Lorsque la pleine conscience ou la pleine présence est informelle, il ne s’agit cette fois pas de s’arrêter pendant un temps déterminé, assis le dos droit sur une chaise par exemple. Il s’agit de pratiquer une activité du quotidien, comme mettre la table, plier du linge, faire ses lacets, peler un fruit etc… en étant pleinement à ce que l’on fait. (nb : pour en savoir plus, lire l’article sur la méditation) Et non pas, comme on le fait souvent, en laissant vagabonder ses pensées, tout en ayant la télévision allumée sur un programme qu’on écoute distraitement d’une oreille tandis qu’on continue à suivre le fil de ses pensées. Pour se rendre compte au final qu’on n’a rien suivi. Ça vous parle ? Si vous faites partie, comme moi, de la famille des « multipotentiels atypiques », dont on dit parfois qu’ils ont une façon de penser particulière, dite en arborescence, alors cela doit certainement vous parler.

D’ailleurs, se connecter au présent est plus difficile pour eux que pour les « normo – pensants ».

Que ce soit de façon formelle, en méditant pour baisser le volume du bavardage mental et augmenter celui de son intuition, ou de façon informelle, toute pratique de méditation, en facilitant le passage en ondes alpha, est propice à stimuler l’intelligence intuitive. Le fait d’entrer, en conscience, en lien avec Soi, d’être en écoute totale de tous ses sens, en étant dans la pleine attention et présence, ne peut qu’enrichir la source à laquelle notre intelligence intuitive viendra s’abreuver.

Cet état plus posé, plus calme, permet à l’intuition d’émerger. Pour cela, elle utilise trois canaux de perception :

  • la clairvoyance : capacité à visualiser des images ;
  • la clairaudience : capacité à entendre des messages ;
  • la clairsentience : capacité à capter ses propres sensations corporelles et ressentis ainsi que ceux des autres, pour recevoir des informations sur soi, sur autrui, sur un lieu ou une situation.

La clé pour mieux se connecter au présent et améliorer son intuition

Vous allez avoir l’impression que je passe mon temps à ressasser la même phrase, et vous n’aurez pas tort : Dépêchez-vous de ralentir.

Ralentir, et être en pleine conscience. En pleine présence. C’est-à-dire, ne faire qu’une chose à la fois, et lorsqu’on la fait, être pleinement à ce que l’on fait. Connecté.e au présent, et à rien d’autre. Avec tous ses sens.

Voici quelques occasions de pratiquer :

  • Organisez – vous des moments pour pratiquer la méditation formelle
  • Aménagez – vous des moments pour pratiquer la méditation informelle. Cela permet de changer de regard sur le fait de devoir faire la vaisselle, d’attendre à une file de supermarché, ou attendre un bus… C’est même extrêmement utile, car cela vous donne l’impression de ne plus perdre votre temps, mais au contraire, de multiplier les occasions de pratiquer la méditation. Encore une fois, tout est une question de regard !
  • Prévoyez aussi des moments où vous ne faites rien. Je sais que c’est extrêmement difficile pour beaucoup d’entre nous. Commencez par quelques minutes. Cela repose le corps et pose l’esprit. Et, en lâchant un peu le mental, cela laisse la place à l’intelligence intuitive.

Bonne pratique !

 

Et n’oubliez pas… dépêchez – vous de ralentir !

Pour voir cet article en vidéo, cliquer ici

 

 

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